DESCRIPTION
La création dans le cadre du festival ‘Au banc citoyen’.



DEFINITION

Pas-l’arbre : n.p. ;
~ Rencontre1 improbable2 entre3 un arbre4 en métamorphose ambulante5 et un ville craquelée6.


1 rencontre :
- par le repos, l'objectif premier d'un banc
- captée naturellement sous les arbres
- fruit d'un travail collectif accessible à tous
- l'état final du bois (le feu, la chaise, la table, le nid, l'ombre)


2 improbable :
- à priori impossible
- qui crée une matière racontable, base d'un échange
-qui implique des appropriations imprévisibles et surprenantes
-comme le gravitropisme (capacité des plantes à s'orienter par rapport à la gravité)


3 entre :
- matière : un arbre et un banc / ni un arbre ni un banc (contient le germe de toutes le formes)
- espaces: lié à la structure de l'arbre adaptée à tous les corps
-potentiel: nouvelle forme de décomposition d'un arbre


4 arbre :
- sélectionné parmi les 630 spécimens malades de Bruxelles et condamnés à l’abattage chaque année
- capable d'accumuler de couches nouvelles
- toujours un point de repère
- capteur d'histoires
- support de l'écriture, de la gravure et la peinture
-souvent auxiliaire de l'espace urbain, mais trop rarement central


5 métamorphose ambulante :
- cfr Raul Seixas, «Metamorfose ambulante»
- se modifier continuellement en voyageant
- affecter et être affecté par l'espace alentour
- progression d'une image commune par l’accumulation des traces de chaque lieu
- création d'une communauté de transport


6 ville craquelée :
- Bruxelles, 19 communes, 11.347 bancs publics
- un tronc commun couvert d'une écorce irrégulière
- dont la continuité est prouvée par le transport d'un objet intransportable
- chaque étape dans cette ville modifie la forme du pas-l'arbre